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Grève mondiale pour le climat: les jeunes Suisses se sont moins mobilisés ce vendredi

Ce vendredi, 26 défilés ont été organisés à travers la Suisse à l'occasion de la grève mondiale pour le climat. La mobilisation était toutefois moins importante que le 15 mars dernier.

24 mai 2019, 13:35
/ Màj. le 24 mai 2019 à 17:46
Côté alémanique, la plus forte affluence a été enregistrée à Zurich où, selon la police, plus de 10'000 personnes ont manifesté.

La jeunesse suisse a participé vendredi à une nouvelle grève mondiale du climat. La mobilisation s'est toutefois avérée moindre que lors des précédentes mobilisations, notamment à Lausanne et Genève.

Dans la capitale vaudoise, les participants ont sillonné le centre dans la bonne humeur, mais ils étaient clairement moins nombreux que lors des précédents rassemblements. Les manifestants étaient environ 4500 au départ du cortège, a estimé la police municipale, interrogée par Keystone-ATS. Lors des précédentes mobilisations en faveur du climat, Lausanne avait vu quelque 10'000 jeunes défiler dans les rues.

Le slogan qui les rassemble n'a, en revanche, pas changé. Les manifestants ont ainsi entonné en choeur "On est plus chaud, chaud, chaud que le climat" sous un large soleil.

 

 

Sur les différentes pancartes brandies par un cortège composé essentiellement de jeunes, on pouvait lire: "The snow must go on", "Bats-toi pour le climat" ou "On ne nique pas sa mer". En queue de défilé, des adolescents portant des gants ramassaient et triaient les déchets qu'ils trouvaient.

Action contre les banques

A Genève, la manifestation a rassemblé quelque 2500 personnes, contre 5000 lors de la précédente mobilisation du 15 mars. Cette baisse s'explique notamment par les examens en cours au niveau du collège (secondaire II). Cette grève a toutefois attiré davantage d'élèves du cycle d'orientation (secondaire I) que les deux précédentes.

 

 

Les manifestants sont partis de la place des 22-Cantons, près de la gare, en scandant: "C'est un crime contre l'humanité! Et un, et deux, et trois degrés!". Ils ont bloqué le pont du Mont-Blanc pendant 17 minutes, afin de marquer le fait que la Suisse, ayant épuisé ses ressources naturelles, vit à crédit depuis 17 jours.

La paume de la main recouverte de peinture rouge et dirigée vers le haut, les grévistes ont scandé "UBS, Credit Suisse, tous complices", à la hauteur des sièges des deux établissements, presque à la fin du parcours. Ils ont laissé des traces rouges et noires de leurs paumes sur les façades des deux banques pour dénoncer leurs investissements nocifs pour le climat, notamment dans les énergies fossiles.

Troisième "grève" nationale

A Fribourg, les étudiants se sont réunis sur l'emblématique place Georges-Python pour partir en cortège à travers la vieille ville. Devant l'urgence climatique, "il est minuit moins cinq et l'heure tourne", s'est inquiété le collectif fribourgeois dans un communiqué. Depuis la dernière manifestation, les jeunes ont notamment pu participer à un débat public avec trois conseillers d'Etat.

Toujours en Suisse romande, des marches se sont également déroulées à Neuchâtel, Bienne ou encore Delémont.

 

 

Côté alémanique, la plus forte affluence a été enregistrée à Zurich où, selon la police, plus de 10'000 personnes ont manifesté. De manière globale, et comme en Suisse romande, l'affluence a été moindre que lors des précédentes grèves. En cause également, une période d'examens pour plusieurs étudiants.

Au niveau national, il s'agissait déjà de la cinquième mobilisation en faveur de l'environnement depuis le début de l'année, la troisième à se dérouler un vendredi sous la forme d'une "grève" du climat après celles du 18 janvier et du 15 mars.

Mobilisation mondiale

Vendredi, cette grève du climat a été suivie dans le monde entier. Des marches ont été organisées dans 1263 villes de 107 pays différents, a affirmé Greta Thunberg, l'étudiante suédoise à l'origine du mouvement.

"L'activisme fonctionne. Alors, agissons", a lancé l'adolescente de 16 ans dans une vidéo postée sur son compte Twitter. "Si nous vivons comme nous le faisons maintenant, nous aurons besoin chaque année de 4,2 planètes Terre", a souligné celle qui a été proposée pour le Prix Nobel de la paix 2019.

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