Barbie tueuse en série. Ken quittant sa belle parce qu'elle participerait activement à la déforestation. Greenpeace n'y va pas de main morte dans sa nouvelle campagne médiatique. Cible de ses attaques: Mattel. La société qui commercialise la célèbre Barbie serait à la base de l'addiction pour la déforestation de la poupée star. Selon l'ONG, «il (réd: Mattel) s'approvisionne en papier d'emballage auprès d'Asia Pulp and Paper, entreprise tristement célèbre pour son impact destructeur sur les forêts.»
«L'habitat d'espèces sauvages (réd: tigres et orangs-outans de Sumatra notamment), et des forêts et tourbières riches en carbone, est massacré pour fabriquer des conditionnements bon marché, qui atterrissent aussitôt à la poubelle», s'insurge l'ONG.
Contacté par courriel, Mattel n'a pas répondu à notre requête. La marque a néanmoins réagi, en allemand, sur son site internet suisse. «Jouer de manière responsable est depuis longtemps une partie intégrante de la philosophie de l'entreprise Mattel, comme en témoignent nos activités dans le domaine de la responsabilité des entreprises ces dernières années.»
La société se dit par ailleurs «très surprise et déçue» par «l'approche émotionnelle» choisie par Greenpeace. Et de conclure que la marque continuera de fabriquer ses emballages «de façon critique».
Du côté de Greenpeace, diverses actions «coup-de-poing» pourraient avoir lieu en Suisse dès la semaine prochaine. / yhu
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