Ils jouent les Suisses romands. Ils jouent beaucoup et ils perdent encore plus gros. En 2013, ils ont misé pour un revenu brut des jeux ou RBJ - soit les montants misés moins les gains versés aux joueurs - culminant à 377,7 millions de francs (+2,9%). Et, grâce à eux, toute l'économie romande y gagne.
C'est avec l'argent claqué par les parieurs que la Loterie romande représente à la fois une force économique et un lobby de poids pour défendre cette activité que certains considèrent parfois comme déraisonnable. Mais tenter la chance au grattage ou au tirage sert la bonne cause car l'institution redistribue sa manne pour financer projets culturels, sociaux ou sportifs. Elle a atteint l'an dernier 206 millions de francs (+0,5%).
Bonheur brut
Côté entreprise, là où l'on est toujours sûr de rafler les mises, la Loterie romande rassemble 292 salariés et un réseau de proximité fort de...