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Genève: les serveurs, cuisiniers et la femme de ménage pourront garder le pactole trouvé dans les WC des bistrots

Un beau cadeau de Noël pour des serveurs, des cuisiniers et une femme de ménage qui avaient trouvé, l'an dernier, des billets de banque dans les toilettes de plusieurs établissements publics genevois. La justice a tranché: ils peuvent garder le magot.

21 déc. 2018, 16:34
Des dizaines de milliers d'euros ont été abandonnés dans des wc d'établissements publics (illustration).

Il y a un peu plus d'un an, des billets de 500 euros avaient été retrouvés dans les WC de bistrots genevois, obstruant les canalisations. L'histoire avait fait le tour du monde. Aujourd'hui, elle se termine bien pour les personnes qui ont découvert le pactole.

Elles pourront conserver l'argent qu'elles ont trouvé, a indiqué vendredi le porte-parole du Ministère public genevois Vincent Derouand, confirmant une information révélée par la Tribune de Genève. La somme qui avait été repêchée à l'époque à différents endroits représente plusieurs dizaines de milliers d'euros.

WC bouchés

L'argent était déposé à l'origine dans un coffre d'une banque de la place. Ses propriétaires, pour une raison qui n'a pas été élucidée, ont voulu s'en débarrasser. Ils ont pris les liasses de billets, les ont découpées pour certaines, avant de les jeter dans les toilettes de la salle des coffres.

Des billets ont bouché les WC de l'établissement financier, d'autres ont disparu dans les canalisations pour réapparaître dans les toilettes de bistrots et de restaurants se trouvant à proximité de la banque. Des serveurs, des cuisiniers, une femme de ménage ont cru rêver quand ils sont tombés sur le trésor.

Affaire classée

La bonne nouvelle est qu'ils pourront garder l'argent qu'ils ont trouvé. Le Ministère public genevois a rendu une ordonnance de classement dans cette affaire. Il a déterminé que les billets de banque n'avaient pas une provenance illicite. Il a aussi conclu que leurs détenteurs, qui les ont jetés, n'en voulaient plus.

Les euros reviennent donc à ceux qui les ont découverts, a souligné M.Derouand. Pour le moment, seules quelques personnes ont été identifiées. La justice genevoise lance donc un appel à celles qui ne se sont pas encore manifestées auprès d'elle pour récupérer leur dû.

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