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Genève: le meurtre d'un diplomate égyptien pourrait être enfin élucidé 23 ans après sa mort

Il aura fallu attendre 23 ans. Le meurtre d'un diplomate égyptien dans des circonstances troubles à Genève en 1995 pourrait enfin être résolu. Un suspect a été arrêté grâce à des traces ADN.

12 nov. 2018, 12:30
La victime travaillait comme conseiller commercial de la mission égyptienne auprès des Nations unies, à Genève.

En novembre 1995, un diplomate égyptien travaillant à Genève avait été abattu de six balles dans les sous-sols de son immeuble du quartier du Petit-Saconnex. Les enquêteurs tiennent aujourd'hui une piste sérieuse, 23 ans après les faits. Un suspect a été arrêté.

Sur la base de nouveaux éléments, la procédure pénale dirigée contre inconnu pour homicide a été rouverte en janvier. Elle a été étendue à une personne qui se trouve actuellement en détention préventive, a fait savoir lundi le Ministère public de la Confédération (MPC), confirmant une information révélée par la Tribune de Genève.

La procédure avait été suspendue en 2009. Les enquêteurs n'étaient en effet arrivés à aucun résultat, malgré un travail d'investigation considérable, qui avait duré de longues années, a rappelé le service de presse du MPC. Ce dernier n'a voulu fournir aucune information supplémentaire sur cette affaire pour l'instant.

L’ADN a parlé

Selon la Tribune de Genève, des traces d'ADN avaient été retrouvées sur l'arme du crime, qui avait été abandonnée à proximité du corps de la victime. Grâce à de nouvelles technologies, les enquêteurs ont pu aujourd'hui faire parler cet ADN. Il appartiendrait à un vendeur de voitures résidant en France et connu pour divers larcins.

A l'époque, le meurtre du diplomate avait défrayé la chronique. L'homme de 42 ans travaillait comme conseiller commercial de la mission égyptienne auprès des Nations unies, à Genève. Il avait été tué alors qu'il venait de garer sa voiture dans le parking souterrain de l'immeuble où il habitait et qu'il remontait chez lui.

La victime s'était fait voler son attaché-case et son portefeuille. A l'époque, la piste d'un attentat politique n'avait pas été écartée pour autant. Un groupe islamiste inconnu, portant le nom de "Jamaa de la justice internationale", avait notamment revendiqué l'assassinat du diplomate.

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