Le conseiller national UDC valaisan Oskar Freysinger critique de manière virulente les revendications de son parti en matière de formation. Les exigences de l'UDC concernant la priorité au dialecte, la subordination des langues étrangères et l'écriture liée vont à l'encontre des réalités, selon le professeur de gymnase.
L'UDC veut notamment reléguer l'enseignement des langues étrangères au niveau secondaire. Oskar Freysinger y voit une pierre d'achoppement. «Il est prouvé que l'acquisition de langues étrangères chez les petits enfants est plus facile», relève l'enseignant d'allemand dans une interview publiée hier par le «Bund» et le «Tages-Anzeiger». Le conseiller national se déclare également «totalement» contre l'exigence de l'UDC quant à l'utilisation du dialecte à l'école primaire. Les enfants doivent y parler le bon allemand, d'après lui.
S'agissant de la revendication du retour à l'écriture liée, «ce n'est pas une priorité», critique Oskar Freysinger, qui souligne qu'aujourd'hui, la plupart des gens écrivent sur ordinateur.
Le conseiller national voit cependant un point positif au plan d'études de l'UDC: ce dernier «suscite le débat». Il n'est pas du tout nécessaire de mettre en uvre une à une les propositions, selon lui. Mais les mesures de l'UDC peuvent fournir d'importantes impulsions pour l'élaboration de nouveaux programmes. /ats