Le salon, dont c'était la 39 édition cette année, a fermé ses portes aujourd'hui à Bâle après huit jours d'exposition. Selon les organisateurs, les près de 1900 exposants, en provenance de 45 pays, ont fait part de leur très grande satisfaction à l'heure de tirer le bilan de la manifestation.
Excellent millésime
«Nous pouvons parler d'un excellent millésime», a dit Jacques Duchêne, président du comité des exposants, cité dans un communiqué. «Les exposants ont réalisé des chiffres d'affaires extrêmement réjouissants», a-t-il noté tout en mentionnant que la situation politique internationale du moment incite à la prudence.
Les exposants suisses, par la voix de leur président François Thiébaud, par ailleurs président de Tissot (Swatch Group), ont confirmé cet optimisme. Il n'a pas hésité à parler de ventes «exceptionnelles» pour le secteur, tout en soulignant le rayonnement de Baselworld à travers le monde.
Baselworld 2011, inauguré par le conseiller fédéral neuchâtelois Didier Burkhalter, s'est déroulé dans un contexte très favorable pour les horlogers suisses. Les exportations de la branche ont bondi de 18,1% au cours des deux premiers mois de 2011, à 2,55 milliards, avec au passage un mois de février record.
Un vol de diamants
L'exposition a dû composer avec des bémols survenus ces dernières semaines. Tout d'abord, les révoltes dans certains pays arabes ont apporté une ombre au tableau. De même, le séisme au Japon suivi de la catastrophe nucléaire de Fukushima s'y sont ajoutés, même si le pays ne constitue pas un marché majeur.
Alors que l'horlogerie suisse s'attend à réaliser une année record en 2011, il est déjà temps de penser à l'édition 2012 du salon bâlois. Celui-ci déroulera ses fastes un peu plus tôt que cette année, soit du 8 au 15 mars, en raison du chantier de construction du nouveau complexe de halles.
A noter enfin au chapitre du fait divers, le vol intervenu hier de quatre diamants d'une valeur totale de plusieurs millions de francs. Les auteurs du méfait ont réussi à détourner l'attention d'un employé pour s'emparer des joyaux dans une vitrine avant de s'enfuir. /ats