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Français, climat, réfugiés et vêtement, que dit-on outre-Sarine?

Nous passons en revue la presse alémanique: quels sont les sujets qui font causer là-bas? Cette semaine, le français à l’école zurichoise, un camp scolaire à Obwald, Gossau pendant la Deuxième Guerre et la robe d’une Lucernoise font partie de notre sélection.

19 févr. 2019, 14:00
Le français est, avec les mathématiques, la branche dans laquelle les écoliers zurichois ont le plus de difficulté.

Dans la «Neue Zürcher Zeitung»

Echanges linguistiques: Zurich à la traîne

Les échanges linguistiques entre la Suisse alémanique et la Suisse romande ont de moins en moins la cote. En 2016-2017, 0,5% des élèves du canton de Zurich ont participé à un tel échange. A Oerlikon, il est possible de suivre un enseignement en français en immersion dans le cadre de la maturité. Les cours d’histoire et de géographie sont donnés dans la langue de Molière.

Par ailleurs, durant cette période de formation, un séjour d’un semestre en Suisse romande est prévu. L’important, ce ne sont pas les notes mais l’apprentissage, jugent les professionnels. Reste que le français, avec les mathématiques, est la branche qui cause le plus de difficultés aux élèves. Le canton ne prévoit pourtant pas de spécial pour l’instant.

Dans la «Luzerner Zeitung»

Obwald: les élèves font de la recherche dans la glace et la neige

Au lieu d’aller en camp de ski, environ 80 élèves d’une école privée lucernoise ont passé quatre jours à Tannalp dans le canton d’Obwald. La température, –14 degrés la nuit, n’a pas rafraîchi l’enthousiasme des jeunes. Centré sur les recherches climatiques, le projet a été mené en collaboration avec l’Université de Berne.

«Ça n’a pas d’importance de savoir si la Terre brûle ou pas, mais ça implique que l’homme ait une meilleure relation avec la nature, de mieux traiter les ressources», explique un enseignant. «Les élèves ont vécu du côté dangereux de la nature. Elle est belle mais aussi dangereuse.» Et un jeune de constater: «Ici en haut, il n’est pas possible de se disputer, car on doit tous tirer à la même corde.»

Dans la «St.Galler Tagblatt»

Gossau, ses internés, ses réfugiés, ses amoureux

A Gossau, dans le canton de Saint-Gall, un historien local s’est penché sur le sort des réfugiés et des internés pendant la Deuxième Guerre mondiale. Il a interrogé plusieurs personnes qui ont vécu cette période. «Quelques années plus tard, ça n’aurait plus été possible, car bientôt il n’y aura certainement plus de témoins», dit Karl Schmuki.

Ces personnes n’ont pas été accueillies avec joie. «Les Polonais n’apportent rien économiquement. Les Juifs ne se donnent pas la peine de s’intégrer», disent les procès-verbaux des autorités communales de l’époque. Il y a tout de même des lueurs: une habitante de Gossau, aujourd’hui presque centenaire, a noué une idylle avec un soldat britannique et l’a épousé à fin 1945.

Dans «Watson»

Une Lucernoise a porté la même robe pendant 365 jours

La Lucernois Zippora Marti, 25 ans, voulait découvrir ce dont elle avait vraiment besoin dans son armoire. Pendant une année, elle a donc enfilé la même robe noire. Chaque jour, elle s’est prise en photo et a mis le cliché sur Instagram. Elle a ainsi voulu montrer qu’on ne devait pas changer de garde-robe fréquemment.

«J’ai besoin de peu. J’ai toujours combiné la robe noire de manière différente et il ne m’a rien manqué», confie-t-elle. «Lorsqu’il faisait trop chaud en été, je suis simplement sortie en maillot de bain une pièce. En hiver, j’ai porté quelques fois la robe sur des pantalons. L’an dernier j’ai acheté cinq nouveaux vêtements, tous en deuxième main ou avec un label de commerce équitable.»

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