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Formation: près d’un jeune Suisse sur deux opte pour un apprentissage

Comme l’année dernière, la formation professionnelle, est l’option la plus choisie par les Suisses, avec 49%, après leur scolarité obligatoire. Suivent les écoles de maturité et de culture générale, avec 36%. En général, les élèves sont satisfaits de leur choix.

17 oct. 2019, 13:16
Un apprenti sur cinq envisage d'obtenir une maturité professionnelle après sa formation. (Illustration)

La majorité des jeunes qui finissent leur scolarité obligatoire peuvent débuter directement la formation de leur choix. Pour 80% des élèves, la voie choisie est celle de leurs rêves ou la solution idéale. Pour moins d’un tiers, il s’agit d’une solution transitoire, indique jeudi le Secrétariat d’Etat à la formation (SEFRI).

A la demande du SEFRI, l’Institut gfs.bern a collecté des données sur les décisions en matière de formation après la scolarité obligatoire pour réaliser son «baromètre des transitions» bisannuel. En été, près de 74’000 jeunes de 14 à 16 ans devaient faire leur choix.

La formation professionnelle initiale reste la voie préférée en Suisse. Ils sont 49% à emprunter cette route et à viser un certificat fédéral de capacité après trois ou quatre ans. Un apprenti sur cinq envisage d’obtenir une maturité professionnelle.

Le choix des jeunes a surtout été dicté par la sécurité de l’emploi, la conciliation avec la vie de famille ou un bon revenu. La notion de prestige joue par contre un rôle plutôt secondaire.

Maturité

Plus de 27’000 élèves ont repris le chemin de l’école via une maturité gymnasiale, une école cantonale ou une école de culture générale. Les filles y sont plus nombreuses que de garçons.

Les gymnasiens choisissent en priorité les options biologie et chimie, économie et droit, ou langues modernes. Dans les écoles de culture générale, les disciplines comme la santé, la pédagogie et le travail social ont été le plus souvent choisies.

Un jeune sur dix opte pour une offre transitoire parce qu’il n’a pas trouvé de place d’apprentissage qui lui convient ou parce qu’il a échoué aux examens d’admission à l’école qui l’intéressait. Après l’année de transition, la plupart des jeunes souhaitent commencer un apprentissage.

Places vacantes

En août, les entreprises ont proposé plus de 90’000 places d’apprentissage. Quelque 10’000 sont encore à pourvoir, notamment dans les secteurs de l’hébergement et de la restauration, de l’éducation et de l’enseignement, et de la construction.

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