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Flou sur les déchets suisses exportés

La Suisse expédie chaque année des détritus. Or, leur traçabilité n’est pas toujours facile à établir.

12 août 2019, 00:01
Sicht auf gesammeltes Karton-und Papier in einer Halle von Recycling-City, am Donnerstag, 7. September 2017, in Bern. In Recycling-City ist die groesset Altpapier-Sortieranlage und modernste Datenvernichtungsanlage der Schweiz in Betrieb genommen worden. (KEYSTONE/Peter Schneider) SCHWEIZ RECYCLING CITY ALTPAPIER

Retour à l’expéditeur! Ces dernières semaines, plusieurs pays d’Asie ont renvoyé des déchets importés depuis des pays occidentaux. Fin mai, les Philippines ont réexpédié des containers au Canada. Mi-juin, c’était le tour de l’Indonésie, qui a retourné des déchets aux Etats-Unis. Et fin juillet, le Sri Lanka renvoyait 111 containers au Royaume-Uni. La raison: les déchets reçus ne sont pas toujours recyclables et parfois dangereux. En outre, depuis que la Chine a déclaré un moratoire sur l’importation des détritus, en 2018, ces Etats asiatiques sont submergés.

«Ces pays ne sont pas toujours organisés pour traiter les déchets. Ce sont parfois des entreprises irresponsables qui les importent et les abandonnent dans des décharges. Elles gagnent beaucoup d’argent sur le dos de l’environnement et des populations locales», critique Jasmine Voide, responsable Romandie de Swiss Recycling. Quant à la Suisse, est-elle touchée par ces «retours à l’expéditeur»?

Les voisins en héritent

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