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Finances fédérales: l'UDC veut une cure d'austérité plus forte

Pour l'UDC, la Confédération ne doit pas dépenser plus qu'elle n'encaisse. A un mois des débats au Parlement sur le budget 2017, le parti veut une cure d'austérité plus forte et appelle le PLR et le PDC à le soutenir

01 nov. 2016, 11:40
"Comme une tumeur cancéreuse, l'Etat, insatiable, ne cesse de s'étendre", a lancé mardi la conseillère nationale grisonne Magdalena Martullo devant la presse.

A un mois des débats au Parlement sur le budget 2017 et le programme d'économies, l'UDC part à l'assaut. Le parti veut une cure d'austérité plus forte. En ligne de mire: l'aide au développement, l'administration et les dépenses dites liées.

"Comme une tumeur cancéreuse, l'Etat, insatiable, ne cesse de s'étendre", a lancé mardi la conseillère nationale grisonne Magdalena Martullo devant la presse. Le budget fédéral augmente chaque année de 3,4% et passera de 65 milliards de francs en 2015 à près de 77 milliards en 2020, a renchéri son collègue zougois Thomas Aeschi.

Pour l'UDC, qui appelle le PLR et le PDC à le soutenir tout en les critiquant lorsqu'ils dévient de sa ligne, la Confédération ne doit pas dépenser plus qu'elle n'encaisse. Les excédents doivent servir à réduire la dette. Pas question, comme y songe le Conseil fédéral, d'assouplir la règle du frein à l'endettement.

Cure d'austérité

Le gouvernement doit planifier sans attendre un programme d'abandon de certaines tâches et renoncer à des hausses d'impôt. La "jungle" des réglementations fédérales doit être élaguée.

En attendant, certains projets doivent être laissés de côté comme l'aide aux crèches ou la vignette électronique. L'UDC refuse de dépenser plus dans la formation et le recherche ou d'étendre les assurances sociales. Les hausses annoncées dans le domaine de l'asile doivent être corrigées.

Des coupes doivent être faites dans l'aide au développement (baisse de 11,1 à 9,5 milliards de l'enveloppe 2021-2024), mais aussi dans l'administration fédérale. Les effectifs doivent être stabilisés à 35'000 emplois, les dépenses du personnel ramenées à 4,4 milliards et les prestations de conseillers externes au niveau de 2009.

Le droit du personnel et les salaires doivent davantage se rapprocher de ce qui prévaut dans le privé. S'il n'entend pas toucher aux gardes-frontières, le parti veut couper dans "les états-majors pléthoriques" des départements et des offices.

 

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