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Fête des vignerons: messager boiteux, Lyôba, éclipse... retour en 10 images entre 1905 et 1999

La 12e édition de la Fête des vignerons se déroule du 18 juillet au 11 août à Vevey, où près d'un million de personnes sont attendues ces prochaines semaines. L’occasion de se replonger dans l'album photos de cette manifestation unique en Suisse.

16 juil. 2019, 20:22
Deux gradins de 8000 places étaient prévus en 1999. Cette année, l'arène pourra accueillir jusqu'à 20'000 spectateurs. (Archives)

La Fête des vignerons commence ce jeudi à Vevey (Vaud). Organisée par la Confrérie des vignerons, cette fête traditionnelle est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. C’est en 1797 que la première édition a eu lieu. Depuis, elle se déroule une fois par génération. On revient sur son histoire avec une série d’images d’archives.

Des figurantes admises

Cette affiche de la Fête des vignerons date de 1905, la 7e édition de l’histoire. 1800 figurants y ont participé dans une arène pouvant accueillir 12’500 personnes. Pour la première fois, le spectacle se distingue complètement du cortège. Et les femmes sont accueillies sans restriction. Cela signifie qu’elles peuvent désormais tenir le rôle de figurantes ou d’effeuilleuses. (Keystone)

 

Proclamation solennelle

Après l’édition de 1927, il faut attendre 1955 pour qu’une nouvelle édition de la Fête des vignerons ait lieu après la guerre. Près de deux mois avant le début des festivités, une proclamation solennelle se tient dans les rues de Vevey. Le public vient en nombre assister au cortège, qui donne directement le ton de la thématique de cette édition: les quatre saisons. (Keystone)

 

Le messager boiteux

De retour à pied de Berne où il a invité les autorités fédérales, le légendaire messager boiteux est accueilli en héros à Vevey. Il faut dire que le Héraut de la Fête a fait le trajet sur son pilon en bois. C’est Samuel Burnand qui l’incarne durant cette année 1955. Il le fera encore lors de l’édition suivante et deviendra une figure très populaire de la ville. (Keystone)

 

Un succès spectaculaire

Les débuts de la Fête des vignerons de 1955 sont hésitants. Mais le succès est ensuite énorme. Les spectateurs se ruent dans l’arène. Ils viennent de toutes les régions de la Suisse et même d’autres pays, selon le site web de la Confrérie. Au point que des représentations supplémentaires sont organisées. Le spectacle sera d’ailleurs qualifié de hollywoodien par certains, selon la RTS. (Keystone)

 

Par tous les temps

Manque de bol, le grand cortège de la Fête des vignerons de 1977 s’est déroulé sous la pluie. Les enfants et leurs accompagnants ont été contraints d’enfiler un manteau transparent pour affronter les précipitations. (Keystone)

 

Bœufs et charrues des vignerons

Les jours suivant, le beau temps est de retour. Et l’arène se remplit de spectateurs, admirant les légendaires bœufs spécialement élevés pour la fête par des paysans et les charrues des vignerons. (Keystone)

 

Le roi de la Fête

L’édition de 1977 est notamment mise en scène par Henri Debluë, qui s’occupe du livret de la fête. L’écrivain vaudois veut qu’un roi évoque les quatre éléments, soit la terre, le feu, l’air et l’eau, pour introduire chaque saison. C’est Jean-Samuel Leresche (sur la photo) qui l’a incarné durant toutes les festivités. (Keystone)

 

Le Lyôba tant attendu

La grande scène des armaillis et le Ranz des vaches sont l’un des moments forts des différentes fêtes. En 1999, c’est le ténor Patrick Menoud, à droite sur la photo, qui obtient le rôle de sa vie en chantant le «Lyôba» devant des milliers de spectateurs. «Le Ranz des vaches représente les bêtes, la beauté des paysages et les personnes qui vont avec», a-t-il déclaré à 24 heures. (Keystone)

 

L’éclipse au milieu du spectacle

Un moment défini par beaucoup comme «magique». En raison d’une éclipse solaire partielle, le spectacle du 11 août 1999 est interrompu quelques minutes. Munis des 16’000 paires de lunettes spéciales mises à disposition, spectateurs et figurants peuvent regarder le phénomène dans une arène devenue soudainement silencieuse. (Keystone)

 

Arlevin le vigneron tâcheron

En 1999, le roi de la fête, c’est Arlevin, le vigneron tâcheron incarné par le Neuchâtelois Laurent Sandoz. Cette édition explose les compteurs:  52’000 figurants, dont 670 écuyers, se produisent durant 17 représentations dans une arène comportant 16’000 places, selon le site web de la Confrérie. (Keystone)

 

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