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Fashion Valley tessinoise sous la loupe

Des pratiques fiscales opaques en vogue dans l’industrie de la haute couture suscitent le débat.

12 févr. 2018, 00:01
Horlogerie: Baselworld. Gucci

Bale, 23 03  2017
Photo : © David Marchon HORLOGERIE

S’acquittant d’une note d’impôts de 50 millions de francs annuels, la marque italienne Gucci est le plus important contribuable du Tessin. A l’image de tout le secteur de la mode, qui génère dans le canton italophone des recettes fiscales comparable à celles du secteur financier.

Mais si le Tessin est devenu un pôle de compétences en matière de production et de logistique pour les grandes marques internationales, c’est à grands coups d’avantages fiscaux.

Voilà pourquoi, aujourd’hui, Gucci est accusé d’évasion fiscale en Italie, pour un montant atteignant 1,3 milliard d’euros. Présente dans le canton italophone depuis 1996, la marque de prêt-à-porter, appartenant au groupe français Kering, aurait facturé en Suisse des activités de production et de ventes faites en Italie.

Sous-enchère salariale

Dans le cadre de cette enquête, des voix dénoncent ces pratiques obscures dans l’ensemble de la haute couture tessinoise, y compris en Suisse.

Président du Parti socialiste...

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