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Familles: un tiers des femmes ayant un diplôme universitaire n’a pas d’enfants

Environ un tiers des femmes titulaires d’un diplôme universitaire n’a pas d’enfants, notamment parce que ces dernières privilégient leur carrière. Fonder une famille reste néanmoins la norme en Suisse.

04 nov. 2019, 10:52
A student during a lecture at the Europainstitut in Basel, Switzerland, pictured on April, 4, 2011. The Europainstitute of the University of Basel is a scientific center for interdisciplinary teaching and research on issues of European integration. (KEYSTONE/Martin Ruetschi)

Près d’un tiers des femmes ayant un diplôme universitaire n’a pas d’enfants. La plupart d’entre elles craignent que la maternité n’ait des conséquences négatives sur leur carrière, révèle une enquête de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Le fait de ne pas avoir d’enfants est un phénomène relativement répandu en Suisse, explique lundi l’OFS dans un communiqué. Il touche un quart des hommes et des femmes âgées de 50 à 59 ans. La proportion de personnes sans enfants est particulièrement élevée parmi les femmes en possession d’un diplôme du degré tertiaire (30%).

Trois quarts de ces femmes associent la venue d’un enfant à des répercussions négatives sur leur carrière professionnelle, contre 62% de celles ayant un niveau de formation moins élevé. Chez les hommes, ces proportions sont nettement moins importantes. Elles atteignent 37% pour ceux qui ont suivi la voie académique et 30% pour les autres.

Deux enfants souhaités

Fonder une famille reste néanmoins la norme. Soixante-neuf pour cent des femmes et 62% des hommes âgés de 25 à 80 ans ont au moins un enfant. Environ six personnes sur dix âgées de 20 à 29 ans qui n’ont pas d’enfants souhaitent avoir deux enfants. Rares sont les femmes et les hommes qui souhaitent n’avoir qu’un enfant ou ne veulent pas devenir parents.

Plus de deux tiers des ménages recourent à un accueil extrafamilial pour leurs enfants. Le mode de garde diffère selon les régions, les Romands sollicitant davantage les crèches ou les mamans de jour que les Alémaniques ou les Tessinois, selon l’OFS.

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