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Exit, révélateur d’un malaise

01 nov. 2016, 00:15
ARCHIV - Ansicht des Sterbezimmers der Sterbehilfeorganisation Dignitas in Zuerich-Wiedikon; aufgenommen am 18. September 2002. In der Schweiz werden vermehrt Menschen mit einer nicht toedlichen Krankheit von Exit und Dignitas in den Tod begleitet. Zudem nahmen in den vergangenen Jahren fast doppelt so viele Frauen als Maenner Suizidbeihilfe in Anspruch, wie eine am Dienstag, 4. November 2008, veroeffentlichte  Studie des Nationalfonds zeigt. Die Sterbehilfeorganisation Exit hat die Nationalfondsstudie hingegen als nicht repraesentativ bezeichnet. (KEYSTONE/ Gaetan Bally) === ,  === : FILM] SCHWEIZ STERBEHILFE NATIONALFONDS STUDIE

Les avancées médicales repoussent toujours plus la perspective de la mort. Mais davantage d’espérance de vie n’implique pas automatiquement une vieillesse épanouie. Si certains voient passer les années sereinement, d’autres souffrent de se sentir seuls, invalides, voire inutiles. Et en appellent, parfois, à l’assistance au suicide.

A Genève, deux frères s’opposant à la demande de suicide de leur aîné devant les tribunaux ont fait ressurgir cette thématique. Leur frère de 83 ans, qui a souhaité recourir aux services d’Exit, ne souffre en effet d’aucune pathologie grave. L’affaire touche au vide juridique suisse en la matière, mais aussi à une question philosophique: celle de la place accordée à la vieillesse dans une société à la fois grisonnante et fascinée par la jeunesse. Bertrand Kiefer, rédacteur en chef de la «Revue médicale suisse», par ailleurs médecin et théologien, livre quelques clés d’analyse.

La mort, la vieillesse, la maladie: notre société peine à...

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