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Erich Fehr succède à Hans Stöckli

20 déc. 2010, 15:18

La mairie de Bienne reste en mains socialistes. A 42 ans, Erich Fehr succède au charismatique Hans Stöckli à la tête de la plus grande ville bilingue de Suisse. Il a battu la candidate verte Barbara Schwickert en obtenant 53,5% des voix. Le candidat socialiste a obtenu 5041 suffrages contre 4384 à son adversaire écologiste. La participation hier à ce deuxième tour à la mairie a atteint 32,4%. Erich Fehr a également remporté la course au Conseil municipal permanent en battant largement la candidate du Parti radical romande Silvia Steidle.

Cette victoire par 63,4% des suffrages était indispensable pour accéder à la mairie. Le règlement communal prévoit que seuls les membres du Conseil municipal permanent peuvent être candidats à la mairie. L'exécutif reste donc à gauche, au moins jusqu'aux prochaines élections fin 2012.

Plus proche des milieux économiques que son adversaire, Erich Fehr a sans doute recueilli des voix à droite. «L'une des clés de mon succès a été la présence du Parti socialiste dans la rue, à la rencontre des citoyens», a indiqué Erich Fehr qui pourrait reprendre la direction des Finances. Il est préposé de la région Seeland de l'intendance des impôts du canton de Berne.

Le futur maire, qui maîtrise bien le français, a déjà terminé en tête lors du premier tour mais sans obtenir la majorité absolue. Parmi les grands dossiers qui attendent cet homme de gauche figurent la réalisation du projet des «Stades de Bienne» et le contournement de la ville par l'A5.

L'une des personnalités les plus heureuses hier était sans nul doute Hans Stöckli. «Voilà», a hurlé le maire sortant en serrant contre lui son successeur. «C'est un plaisir de voir que le PS a défendu avec brio la mairie.» Le PS détient la mairie depuis plus de 32 ans. Avant Hans Stöckli, c'était Hermann Fehr, le père d'Erich Fehr, qui occupait ce poste.

Le nouvel élu sera face à un défi de taille: succéder à Hans Stöckli, une personnalité politique d'envergure qui a su tisser un réseau impressionnant. Pour gagner, il faut être à l'écoute des gens et anticiper les gestes de l'adversaire, a relevé Hans Stöckli. /ats

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