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Epidémies: Alain Berset dénonce la mauvaise foi du comité référendaire

La campagne en vue du scrutin concernant la loi sur les épidémies vire au bras de fer idéologique entre les opposants et les partisans à la vaccination. Favorable au texte, le ministre de la santé Alain Berset a répondu à nos questions.

30 août 2013, 07:00
Réunis à Soleure ce samedi, les délégués du Parti socialiste se prononceront sur l'AVS, l'élection du Conseil fédéral par le peuple et sur la révision de la loi sur l'asile, en présence d'Alain Berset (photo).

Le chef du Département fédéral de l’intérieur Alain Berset défend la révision de la loi sur les épidémies contre les attaques des naturopathes.  En cas de crise grave, la nouvelle loi permet de décréter temporairement la vaccination obligatoire de certains groupes de population. Interview.

Selon le comité référendaire, la marge de manœuvre est telle qu’une simple grippe saisonnière autoriserait  déjà la Confédération à appliquer des mesures coercitives.

Alain Berset: C’est vraiment de la mauvaise foi! En aucun cas la grippe saisonnière ne justifie de telles mesures.  En réalité, la nouvelle loi restreint les possibilités d’intervention en les ciblant davantage. C’est pourquoi elle entraînera la suppression de la vaccination obligatoire des enfants  contre la diphtérie, qui subsiste encore dans les cantons de Genève et de Neuchâtel.

Il y a eu récemment une épidémie de rougeole. Pensez-vous qu’il faille faire pression sur les parents pour vacciner les enfants ?

Alain Berset: A cet égard il n’y a rien qui change avec la nouvelle loi. La liberté des parents reste entière.  Personnellement, je ne suis pas un inconditionnel de la vaccination, mais j’ai beaucoup de peine à comprendre qu’on puisse s’opposer à des mesures qui améliorent la coordination et qui restreignent les possibilités de vaccination obligatoire.

Lire l’interview complète dans notre édition du jour

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