Un chat peut-il avoir un impact négatif sur le climat? Oui, selon Niels Jungbluth, directeur de la société schaffhousoise ESU-services, spécialisée dans les analyses de cycle de vie.
Cet animal produirait durant une année des émissions de CO2 identiques à un avion qui parcourt 1311 km, d’après une étude de ce spécialiste en écobilan, rapportés par 20 minuten. L’empreinte carbone d’un chien et d’un cheval équivaudrait respectivement à des vols de 3291 km et 8229 km.
«Les aliments de luxe pour animaux de compagnie aggravent le bilan carbone d’un individu», a déclaré le Suisse au journal alémanique. «Les animaux de grande taille ne sont particulièrement pas compatibles avec les objectifs de protection du climat.»
En Allemagne, une chroniqueuse de Neues Deutschland a même récemment prôné l’arrêt à long terme de l’élevage d’animaux de compagnie.
Pas une priorité
Pour Luzian Franzini, coprésident des Jeunes verts suisses, interdire les chiens domestiques n’est «en aucun cas une priorité dans la lutte contre le changement climatique», contrairement à l’élevage de masse.
L’association Petits animaux Suisse critique aussi cette approche, en relevant notamment l’importance psychologique des animaux domestiques pour leurs propriétaires.