L’ATE a présenté mardi un éventail de mesures pour aboutir à un trafic routier sans énergie fossile. La taxe CO2 en fait partie: elle pourrait faire baisser la consommation de carburants fossiles et doit être entièrement redistribuée à la population et aux entreprises, estime l’Association transports et environnement.
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Pour atteindre l’objectif du Conseil fédéral, soit zéro émission nette d’ici 2050, il faut une sortie complète, ou un très fort recul des énergies fossiles dans les transports, rappelle l’ATE dans sa documentation. Les transports sont responsables de près d’un tiers des émissions totales de gaz à effet de serre dans ce pays.
Si la taxe CO2 est une mesure controversée, elle est efficace et socialement acceptable, estime l’association. Réduire la demande d’énergies fossiles et améliorer les technologies sont les deux volets permettant de mettre fin à la consommation des carburants fossiles dans le trafic routier. L’association s’est basée sur l’étude du bureau Infras, qu’elle a mandaté.
Interdiction des véhicules à combustion
Parmi les autres mesures proposées mardi dans son «Masterplan pour un trafic sans énergie fossile», on peut également relever l’interdiction dès 2030 de l’homologation des véhicules à moteur à combustion neufs pour les voitures de tourisme. La part des véhicules à combustion dans le parc serait de 17% en 2050, selon Infras.
Selon les scénarios du bureau d’études, il est possible de parvenir à un transport routier et ferroviaire sans fossile en Suisse d’ici 2050.