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Les femmes demandent un crédit en cas de nécessité, les hommes pour une voiture

Selon le site Comparis.ch, la nature des demandes de crédit varie en fonction du sexe. Les femmes sautent le pas plus souvent en cas d'extrême nécessité, alors que les hommes requièrent plutôt un crédit pour l'achat d'une voiture.

29 mai 2018, 13:36
En matière d'endettement, les femmes sont bien plus réservées que les hommes. (illustration)

La dernière étude de Comparis.ch redonne vie à un vieux cliché: les voitures, c'est une affaire d'homme! Le site de comparaison en ligne a analysé le comportement des Suisses en matière de crédit selon le sexe et le verdict est tombé ce mardi: alors que les Suissesses demandent un crédit en cas d'extrême nécessité, les hommes, eux, le font le plus souvent pour s'acheter une voiture. 

 

 

Comparis a étudié plus de 30'000 demandes de crédit. Le site révèle que les femmes sont bien plus réservées que les hommes en matière d'endettement. Elles ne représentent que 28% des demandes de crédit analysées. Toutefois, elles sont plus nombreuses à sauter le pas lorsqu'elles sont dans une très mauvaise passe financière.

Elles sont par exemple deux fois plus nombreuses à demander un crédit pour régler des factures en cours ou pour rembourser des dettes privées (6% des demandes, contre 3,5% chez les hommes). Le crédit pour la formation est lui aussi davantage féminin (8,9% des demandes, contre 4,3% chez les hommes).

 

 

Chez les hommes, c'est davantage la recherche du luxe qui motive les demandes de crédit. 45,6% d'entre elles ont pour objectif le financement d'un véhicule (contre 35% chez les femmes). Il s'agit aussi régulièrement de requêtes pour des placements, notamment l'achat de bitcoins.

Outre l'affection des hommes pour les belles carrosseries, ces différences s'expliquent notamment par la situation financière des femmes, qui est souvent plus fragile. "Elles travaillent davantage à temps partiel que les hommes et font face à une perte de revenus en prenant un congé maternité", explique Dominik Weber, expert Banque chez Comparis.

"En cas de séparation, de divorce ou de veuvage principalement, les femmes perdent une partie substantielle du revenu du ménage. Une situation qui peut engendrer des difficultés financières".  L'étude montre par ailleurs qu’une femme sur cinq qui demande un crédit est soit séparée, soit divorcée ou veuve (contre un homme sur dix). Ces crédits couvrent donc davantage des besoins fondamentaux.

 

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