Des agriculteurs suisses ont engagé 13 réfugiés, dans le cadre d’un projet-pilote lancé en 2015 par l’Union suisse des paysans (USP) et la Confédération. L’objectif: davantage miser sur la main-d’œuvre résidente dans le pays et moins sur les saisonniers européens. Le projet vise aussi à décharger l’aide sociale. En effet, 80% des réfugiés reconnus, au bénéfice d’un permis B, se trouvent à l’aide sociale. Grâce au salaire versé par les exploitants, les migrants sont autonomes financièrement.
Le projet est volontairement maintenu à un niveau modeste (environ 15 places par année) car le but n’est pas de créer des emplois pour le plus grand nombre possible de réfugiés, mais de créer un cadre pour leur intégration sur le marché du travail, a rappelé hier le secrétaire d’Etat aux migrations Mario Gattiker. Il ne s’agit pas non plus d’un programme d’occupation pour des demandeurs d’asile en attente d’une décision. Seuls des réfugiés...