Les préposés cantonaux à la protection des données tirent la sonnette d’alarme: ils ne sont pas en mesure d’assurer leurs obligations légales de manière adéquate, par manque de ressources. Ils réclament donc une «augmentation massive des fonds» qui leur sont alloués.
La protection des données dispose d’environ 50 postes au niveau cantonal et de 26 à l’échelon fédéral, a expliqué, hier, devant les médias, à Berne, Beat Rudin, président de Privatim, la conférence des préposés suisses à la protection des données.
Selon lui, 200 postes supplémentaires, aussi bien dans les domaines juridique qu’informatique, sont nécessaires dans les cantons, afin que les autorités de protection des données puissent effectuer correctement leur travail. Aujourd’hui, faute de moyens, nombre d’entre elles sont obligées de fixer des priorités et de laisser certaines tâches de côté, qui figurent pourtant parmi leurs obligations légales. Ainsi, seules quelques autorités de protection des données effectuent des contrôles et...