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"En faire trop ou trop peu", l'éditorial de Stéphane Devaux

Il vaut sans doute mieux en faire un peu trop que pas assez pour empêcher un virus de se propager, note Stéphane Devaux dans son éditorial.

28 févr. 2020, 19:45
Portraits SNP    Neuchatel, 10 01 2018  Photo : © David Marchon

C’est un drôle de vent qui souffle au-dessus de nos têtes. Tantôt chaud, tantôt glacial, tantôt tourbillonnant. Ce vendredi matin, c’est une rafale qui a tout emporté sur son passage. Envolés, le carnaval de Bâle, le Salon de l’auto, Baselworld, les Brandons de Payerne, le Marathon de l’Engadine. Et avec eux, la plupart des compétitions sportives, à Sion comme à Neuchâtel...

En cause, un coronavirus devenu mondialement connu en trois mois, à l’origine d’infections respiratoires pouvant, dans les cas les plus graves, entraîner la mort de ceux qui en sont atteints. Epidémie? Pandémie? Les instances sanitaires mondiales manipulent les termes avec précaution. Mais jour après jour, nous ne pouvons que constater son emprise grandissante sur nos vies et nos consciences. Au point que certains, avec plus ou moins d’à-propos, s’aventurent au jeu des comparaisons, en rappelant la grippe de 1918 ou les grandes pestes d’antan.

Gardons-nous de tels excès. Les...

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