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Employé accusé d’escroquerie

Un collaborateur aurait gagné illégalement 1,8 million.

14 déc. 2017, 01:41
ZUR DISKUSSION UEBER DAS MOBILITY PRICING, ZUM FAHRPLANWECHSEL UND DEN NEUEN PREISEN FUER BAHNTICKETS DER SBB AB SONNTAG, 9. DEZEMBER 2012, STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES BILDMATERIAL ZUR VERFUEGUNG - Pendler am Bahnhof Winterthur, aufgenommen am 3. April 2012.  (KEYSTONE/Gaetan Bally) SCHWEIZ SBB FAHRPLANWECHSEL TICKETPREISE

Un collaborateur des CFF devra répondre devant le Tribunal pénal fédéral (TPF) de corruption, escroquerie et blanchiment d’argent. Il est accusé d’avoir passé illégalement 604 commandes directement auprès de sociétés et de s’être enrichi de 1,8 million de francs.

D’avril 2003 à mars 2014, ce chef de projet dans le secteur des installations électriques est soupçonné d’avoir passé illégalement 604 commandes à deux entreprises pour 4 millions de francs. Il aurait procuré à celles-ci et à lui-même un avantage économique indu, comme il ressort du site du TPF. Le «Tages-Anzeiger» et le «Bund» ont relaté l’affaire hier.

Travaux pas exécutés

L’accusé aurait reçu 1,8 million de francs. La plupart des travaux facturés n’ont pas été exécutés, causant ainsi un dommage d’au moins 1,2 million aux CFF. En outre, la justice lui reproche d’avoir accepté des avantages indus pour 400 000 francs de deux directeurs d’une autre société et d’une personne...

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