Johann Schneider-Ammann avait promis aux parlementaires neuchâtelois Didier Berberat et Jacques-André Maire de rallier ses collègues du Conseil fédéral à la cause (notre édition du mercredi 9 décembre). C’est chose faite. Les entreprises pourront recourir au chômage partiel durant 18 mois au lieu de 12. Le Conseil fédéral a modifié hier une ordonnance qui entrera en vigueur le 1er février et sera valable jusqu’au 31 juillet 2017. «La réduction de l’horaire de travail est un moyen efficace pour éviter les licenciements hâtifs en période de difficultés économiques», justifie-t-il.
La pression conjointe des parlementaires et du canton de Neuchâtel a donc porté ses fruits. «C’est plutôt une bonne nouvelle», commente le conseiller aux Etats socialiste Didier Berberat. «Ça permet de passer un mauvais cap. Certaines entreprises, sentant venir le vent du boulet avec la fin du chômage partiel, se préparaient à licencier.»
Motions en suspens
Les souhaits des deux...