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Durcissement de la punition pour les patrons mauvais payeurs

Les employeurs qui pratiquent la sous-enchère salariale pourraient risquer jusqu’à 30 000 francs d’amende.

02 mars 2016, 01:27
Arbeiter sind an einer Perronunterfuehrung der SBB zu Gange, am Freitag, 19. September 2014, in Kreuzlingen. Die SBB baut derzeit fuer rund 26 Millionen Franken die Infrastruktur zwischen Romanshorn und Kreuzlingen Hafen aus. Dies soll ab Dezember 2015 schnellere Verbindungen zwischen St. Gallen und Kreuzlingen/Konstanz bringen. (KEYSTONE/Gian Ehrenzeller) KREUZLINGEN SBB REGIO EXPRESS HOCHGESCHWINDIGKEITSVERKEHR

Les patrons qui pratiquent de la sous-enchère salariale devraient être plus durement sanctionnés. Le Conseil national a approuvé hier par 126 voix contre 65 le projet du Conseil fédéral. Le montant maximum de la sanction devrait passer de 5000 à 30 000 francs. Le plafond actuel n’est pas suffisamment dissuasif pour les employeurs, a noté Dominique de Buman (PDC, FR) au nom de la commission. Avec ce plafond, un patron réfléchira à deux fois avant de sous-payer un employé pendant deux semaines, a illustré Corrado Pardini (PS, BE).

La réforme vise les employeurs étrangers qui détachent des travailleurs en Suisse sans respecter les conditions de salaire et de travail, mais aussi les patrons helvétiques qui enfreignent un contrat type de travail prévoyant des salaires minimums impératifs.

Selon la gravité du cas, l’autorité de sanction compétente pourra aussi renoncer à la peine pécuniaire au profit d’une interdiction d’offrir ses services en...

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