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Drame de Payerne: mécontentement de la Commission de haute surveillance

Une procédure administrative a été demandée contre la juge des applications des peines par la Commission de la Haute surveillance du Tribunal cantonal vaudois.

01 nov. 2013, 11:39
Certaines Cours vaudoises sont submergées et d'autres sont trop lentes. La Commission de haute surveillance du Tribunal cantonal a fait part de ses inquiétudes dans son rapport 2012.

L'assassinat de Marie par un détenu en arrêts domiciliaires continue à faire des vagues dans le canton de Vaud. Les députés de la Commission de Haute surveillance du Tribunal cantonal réclament une procédure administrative contre la juge d'application des peines qui a permis à Claude D. de sortir de prison.

Une personne est responsable, pas un système, selon la commission
 
Le drame de Payerne (VD) ne met pas en cause un système. Il résulte de l'erreur d'une personne, la juge d'application des peines, affirme Jacques-André Haury, député vert'libéral et président de la Commission de haute surveillance (CHSTC).

"C'est une personne qui a rendu à un endroit une décision malheureuse. Ce n'est pas un système", indique vendredi Jacques-André Haury. L'assassinat de Marie est en ce sens tout à fait différent du meurtre d'Adeline à Genève, selon lui.

Un rapport jugé "lacunaire"

La demande de procédure administrative contre la juge d'application des peines est une première pour la commission. Ensuite, le président du Tribunal cantonal "peut faire ce qu'il veut", poursuit Jacques-André Haury.

"Il est important de ne pas se détourner de la cible. La juge ne mentionne même pas la dangerosité de Claude D.", meurtrier présumé de Marie. Le rapport Bänziger n'a pas relevé ce point, "il est lacunaire", ajoute le président qui ne voit rien à reprocher aux autorités pénitentiaires dans ce drame.

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