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Discussions sur l'adhésion russe à l'OMC

14 juil. 2011, 11:02

La présidente de la Confédération, Micheline Calmy-Rey, a rencontré hier le président russe, Dmitri Medvedev, en marge de l'inauguration de la cimenterie d'Holcim à Kolomna, en Russie. Tous deux ont évoqué l'adhésion de la Russie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et le souhait suisse d'être associé plus étroitement aux travaux du G20.

La Suisse assure une médiation entre la Russie et la Géorgie sur la question de l'adhésion russe à l'OMC. Plusieurs rencontres ont eu lieu entre les parties ces derniers mois, en présence de la Suisse, a rappelé le Département fédéral des affaires étrangères dans un communiqué. La Confédération représente les intérêts géorgiens à Moscou et russes à Tbilissi.

Les deux présidents ont également parlé de la situation dans le Caucase du Sud, notamment des difficultés dans le processus de rapprochement entre la Turquie et l'Arménie après les deux protocoles signés en 2009 à Zurich. Des questions liées à la gouvernance internationale des marchés financiers ont aussi été discutées. La Suisse s'engage au sein du groupe 3G (Global Governance Group) pour être associée plus étroitement aux travaux du G20.

Souhait de Calmy-Rey

Micheline Calmy-Rey a souligné les progrès dans un certain nombre de dossiers bilatéraux. Elle a évoqué la conclusion en avril dernier des négociations sur la révision de la convention de double imposition, la reconnaissance des indications géographiques de provenance ou l'intensification du trafic aérien.

Le dialogue financier bilatéral, les négociations en cours pour un accord de libre-échange ainsi que la déclaration de coopération en matière de modernisation économique signée hier par les deux pays ont aussi figuré parmi les thèmes de discussion.

Depuis la signature en 2007 du mémorandum d'entente sur les relations bilatérales, qualifiées d'«excellentes» par la présidente de la Confédération, «nos relations se sont considérablement intensifiées sur les plans politique, économique, scientifique et culturel», selon elle.

Mais les échanges peuvent encore être développés dans les domaines de la finance, de l'économie, de la technologie et de l'énergie, a-t-elle encore dit. / ats

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