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Discrimination: les aveugles et malvoyants revendiquent un accès systématique à la culture

Regarder la télévision, suivre un match, visiter un musée. Des loisirs communs pourtant inaccessibles aux personnes aveugles ou malvoyantes. Celles-ci exigent un élargissement de l'offre en audiodescription.

10 janv. 2017, 11:40
À Lausanne, une exposition en plein air illustre un conte pour les personnes mal-voyantes.

Les personnes aveugles ou malvoyantes doivent pouvoir participer pleinement à des manifestations culturelles ou sportives. Dans une charte, leur fédération revendique le développement rapide, au niveau national, de l'audiodescription et son application systématique.

La charte est destinée à toutes les organisations culturelles, musées et cinémas compris, aux organisations sportives ainsi qu'aux médias nationaux et régionaux, écrit la Fédération suisse des aveugles et des malvoyants mardi dans un communiqué.

La charte apporte des directives d'application des exigences formulées dans la constitution, dans la loi sur les droits d'égalité des personnes handicapées et dans la convention de l'ONU ad hoc.

Enfin, elle dévoile les exigences qualitatives de l'audiodescription. Ce système avec une voix off qui décrit l'action est disponible dans les cinémas de Suisse romande pour certains films, dont la liste est disponible sur le site www.regards-neufs.ch. La Suisse alémanique s'y mettra dès février.

Alors que le commentaire était diffusé par haut-parleurs dans toute la salle lors de séances spéciales, il l'est maintenant via une application pour smartphone que les personnes intéressées écoutent avec un casque ou des oreillettes. L'Office fédéral de la culture exige désormais que ce système soit appliqué pour les productions qu'il soutient.

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