L’UDC la joue beau prince depuis qu’Eveline Widmer-Schlumpf a renoncé à briguer un nouveau mandat au Conseil fédéral le 9 décembre. «Je pense qu’on s’achemine vers un ticket à deux noms», a déclaré le président de l’UDC, Toni Brunner. Cette formule pourrait permettre à un candidat romand de se profiler, conformément aux exigences posées par les présidents du PS et du PDC. Ils sont deux à vouloir tenter l’aventure: le conseiller national vaudois Guy Parmelin et le conseiller d’Etat valaisan Oskar Freysinger.
Leur style diffère: jovial pour l’un, provocateur pour l’autre. Mais tous deux souffrent d’un handicap commun: il y a déjà deux Romands au Conseil fédéral. Cela réduit considérablement leurs chances. Pourtant, on ne peut pas exclure une stratégie UDC qui consisterait à proposer une candidature romande alibi pour mieux faire élire le «vrai» candidat alémanique. Si tel devait être le cas, c’est le moins éligible des deux, à...