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Des ombres subsistent sur la P-26

Selon le rapport sur l’organisation secrète, rendu public après avoir été caviardé, la Suisse n’a pas frayé avec l’Otan. Pourtant, certains en doutent.

27 avr. 2018, 00:01
Ein Unteroffizier steht anlaesslich einer Pressefuehrung zur Information ueber die Geheimarmee P-26 in einem Durchgang der unterirdischen Bunkeranlage bei Gstaad im Berner Oberland, aufgenommen am 7. Dezember 1990. Der Stuetzpunkt diente der Geheimorganisation als Waffenlager und Ausbildungsanlage. (KEYSTONE/Str) SCHWEIZ GEHEIMARMEE P-26

«Enfin!», ont dû se dire certains. Après... 27 ans d’attente, le Conseil fédéral s’est résolu à publier, mercredi, le rapport sur l’organisation secrète suisse P-26, remis en 1991 par le juge d’instruction neuchâtelois Pierre Cornu. Née durant la Guerre froide, cette structure de près de 400 membres se tenait prête à résister à une éventuelle invasion communiste.

La P-26 collaborait régulièrement avec son homologue du Royaume-Uni, pilier de l’Otan, l’alliance militaire occidentale. De quoi soulever des questions sur la neutralité de la Confédération... et nourrir l’intérêt pour l’enquête administrative du juge Cornu.

Le texte du magistrat neuchâtelois, accessible en ligne depuis mercredi, ne révèle pas de surprise: il conclut que la P-26 n’a pas «participé à des comités» étrangers, et n’a donc pas violé la sacro-sainte neutralité helvétique.

Suisses «prudents»

Pour certains, l’affaire est close. «Il s’agissait seulement de contacts bilatéraux avec les Britanniques, qui étaient les plus organisés...

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