"Kajan" est Sri-Lankais. En 2006, il a déposé une demande d'asile en Suisse, après avoir fui les violences de son pays. Il lui aura fallu attendre six ans avant que les autorités fédérales ne rendent une décision à son sujet. Négative, malgré l'attestation des représailles à l'égard des Tamouls dans son pays d'origine.
Une situation dénoncée par les Observatoires du droit d'asile et des étrangers suisse, romand et de Suisse orientale (Odae) dans leur dernier rapport sur les délais excessifs dans le traitement des demandes d'asile.
"L'attente imposée à Kajan est un exemple criant de déni de justice", a souligné l'avocat Gabriel Püntener devant la presse
Des cas qui s'accumulent
Le cas de Kajan n'est pas isolé. Les Odae ont compilé 17 cas dans leur rapport, qui ne forment que la pointe de l'iceberg. Le principal constat est que les demandes devant conduire à un renvoi se font de manière...