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Des immigrés pourraient être exclus de l'aide sociale pour un temps

Le National a accepté mercredi une motion selon laquelle les immigrés en provenance d'Etats tiers ne devraient pas bénéficier de l'aide sociale pour une période de quelques années. Le Conseil des Etats devra encore se prononcer.

14 sept. 2016, 17:31
En 2012, 32% des bénéficiaires de l'aide sociale étaient des immigrés en provenance d'Etats tiers. (illustration)

Les immigrés en provenance d'Etats tiers ne devraient pas bénéficier de l'aide sociale pour une période initiale de trois à cinq ans après leur arrivée, selon une motion acceptée mercredi par le National. Le Conseil des Etats devra encore se prononcer.

En 2012, 32% des bénéficiaires de l'aide sociale étaient des immigrés en provenance d'Etats tiers. Le taux d'aide sociale chez ces personnes atteint 11,6%, alors qu'il est de 3,1% pour l'ensemble de la Suisse, a relevé Philippe Nantermod (PLR/VS).

Il faut agir afin d'éviter que ces immigrés ne soient pour ainsi dire directement intégrés dans notre système de protection sociale, a fait valoir le libéral-radical valaisan. Une période d'exclusion de trois à cinq ans après leur arrivée doit être prévue.

Ces arguments ne tiennent pas, selon la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga. Les personnes touchant l'aide sociale et venant d'Etats tiers ne peuvent pas, dans leur grande majorité, en être exclues: ce sont des réfugiés reconnus qui ont droit à ces prestations ou des personnes en situation de regroupement familial.

Tâche cantonale

Les autres immigrés sont des spécialistes hautement qualifiés, des riches retraités ou des personnes en formation qui ne sont certainement pas à l'aide sociale, a poursuivi la ministre. Sans compter que l'aide sociale est une tâche cantonale, a-t-elle également rappelé, en vain.

La Chambre a soutenu le texte par 125 voix contre 64.

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