Comme chaque semaine, on fait un petit tour d’horizon des médias étrangers pour découvrir ce qui a retenu leur attention dans l’actualité de notre pays.
30’000 Suisses vivraient clandestinement en France
«Faux résidents suisses: la nouvelle traque», a titré le Messager, l’hebdomadaire de Thonon-les-Bains, en une de son journal papier. Une photographie d’une voiture immatriculée en Suisse accompagne l’article.
Selon le magazine français Le Point, plus de 30’000 Suisses habiteraient à l’année en Haute-Savoie et dans l’Ain, tout en faisant croire qu’il ne s’agit que d’une résidence secondaire, pour ne pas passer pour des frontaliers et se faire licencier. «Un manque à gagner pour les communes françaises», selon le magazine.
Le média français souligne encore que dans ces départements français, la vie serait deux à trois fois moins chère qu’en Suisse, mais les salaires seraient deux à fois plus bas. Pour le magazine français Capital, il s’agirait d’un «autre style de sans-papiers».
Les échelles à chat de Berne ont du succès
Les échelles à chat permettent aux félins d’accéder librement à un logement situé dans les étages d’un immeuble. Ils seraient d’ailleurs très répandus à Berne, selon le tabloïd britannique Metro. Brigitte Schuster, une graphiste et éditrice habitant dans la capitale, en a d’ailleurs consacré un ouvrage qui a été relayé cette semaine par la presse internationale. La parution de Swiss Cat Ladders est prévue pour septembre.
Le magazine Boredpanda, spécialisé dans la photographie, écrit que «la Suisse a décidé d’aider ses amis à fourrure à se déplacer plus rapidement.» L’artiste raconte à ce média qu’elle a découvert ces échelles en emménageant dans la ville cinq années auparavant. Des échelles qualifiées de «charmantes» par Colossal, le site web spécialisé dans l’art, et de «drôles» par le quotidien français Ouest-France.
Le chronométrage suisse «embarrassant»
«On connaît enfin le podium de Crans Montana!». C’est le titre qu’a choisi le journal sportif français L’Equipe, après que la Fédération internationale de ski a publié, trois jours, après les résultats officiels de la descente féminine de Crans-Montana. Un «incroyable imbroglio au pays des coucous et de l’horlogerie», selon le magazine français Ski Chrono, qui ajoute que c’est «du jamais-vu».
Pour le journal italien La Repubblica, qui a suivi la victoire de Sofia Goggia avec grande attention, c’était un «véritable chaos». Un problème qualifié d’«embarrassant» pour le chronométrage suisse. «Un coup dur pour un sport dans lequel le chronomètre fait la loi», conclue le quotidien sportif la Gazzetta dello Sport.
La vidéo de l’avalanche mortelle fait le tour du monde
La station valaisanne de Crans-Montana a aussi été au centre de l’attention médiatique avec l’avalanche qui a fait 1 mort et 3 blessés la semaine dernière. Une avalanche «spectaculaire», selon FranceInfo. La vidéo tournée par un skieur de la coulée qui est arrivée sur la piste de la Plaine Morte a fait le tour des réseaux sociaux et des médias du monde entier.
Une vidéo qui «laisse sans voix», selon le quotidien français Sud Ouest. Pour le site web belge 7sur7, «les images sont impressionnantes et témoignent de la violence d’un tel phénomène.» Le journal italien Il Centro parle de la «fuite dramatique des skieurs», qui ont «échappé de peu» à la coulée mortelle selon le quotidien britannique The Independent.
Le décès d’Uriella vu d’Allemagne
«Uriella», de son vrai nom Erika Bertschinger-Eicke, est décédée dimanche à 90 ans. Peu connue en Suisse romande, la dirigeante de la secte «Fiat-Lux», fondée en 1980, était une super star en Suisse allemande. En particulier dans les années 1990 quand elle passait très souvent à la télévision. Si sa mort a fait les grands titres des médias d’Outre-Sarine, des journaux allemands ont aussi parlé du décès de la Suissesse.
Il faut dire que la «grande prêtresse», comme la nomme le Bild, s’était installée dans la ville de Ibach, une commune de Bade-Wurtemberg, et que sa secte est basée en Allemagne, d’après l’hebdomadaire Focus. Selon Der Spiegel, elle était même connue dans le monde entier sous son nom d’Uriella. A notre connaissance, aucun autre pays étranger n’a néanmoins évoqué sa mort dans leurs médias.