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Des clients utilisent les voitures Mobility pour du sexe tarifé

Voilà un usage que la société d'auto-partage Mobility n'avait sans doute pas imaginé. Certains de ses clients à Berne et Zurich se serviraient des voitures en libre-service, pour s'offrir du bon temps en compagnie de prostituées. La société n'y voit pour l'heure rien à redire.

15 juin 2016, 07:32
/ Màj. le 15 juin 2016 à 08:36
Le car sharing peut parfois servir à des pratiques pour le moins incongrues.

Aux traditionnels hôtels de passe, il faut ajouter aujourd'hui les voitures de passe. En effet, il semblerait que des clients de la société d'auto-partage ou car sharing, Mobility, se servent des véhicules pour assouvir certaines pulsions. Un témoin cité par le quotidien 20 Minuten aurait observé un drôle de manège dans les rues de Berne. Il aurait aperçu des conducteurs au volant des fameuses voitures rouges de la société embarquer des prostituées et revenir les déposer au même endroit 15 à 30 minutes plus tard.

Interrogée par le journal alémanique, la porte-parole du Services des affaires sociales de la Ville de Zurich confirme que de telles pratiques existent aussi sur les bords de la Limmat. Mais, quid de l'hygiène? "Bon courage pour le nettoyage du véhicule, en particulier des sièges et des tapis de sol", lance avec sarcasme le témoin bernois. Sans parler des bactéries qui pourraient être laissées sur le volant.

"A Berne, nous n'avons constaté jusqu'à présent aucun problème flagrant concernant la propreté", explique Patrick Eigenmann, porte-parole de Mobility, qui précise que l'entreprise se réserve la possibilité d'appliquer des frais de nettoyage le cas échéant. Néanmoins, il exclut de mettre à disposition des produits de nettoyage directement dans les véhicules; avec une flotte de 2900 voitures, l'opération se révèlerait trop compliquée à mettre en place sur le plan logistique.

Quoi qu'il en soit, la société n'interdira pas ces pratiques. "Nous souhaitons que nos clients puissent utiliser nos véhicules comme s'il s'agissait des leurs", ajoute Patrick Eigenmann. Il en appelle au bon sens de chacun à respecter un certain fair-play.

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