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Déchets plastiques: la Suisse s’engagera pour un meilleur contrôle des exportations

La Confédération souhaite s’engager pour soumettre les exportations de plastiques contaminés à l’obligation d’annonce. Deux nouvelles substances devraient être inscrites sur la liste des substances à éliminer au niveau mondial: le dicofol et l’acide perfluorooctane.

10 avr. 2019, 10:57
La Suisse s'engagera à ce que les exportations de plastiques contaminées soient soumises à l'obligation d'annonce.

Les exportations de plastiques contaminées devraient être soumises à l’obligation d’annonce. La Suisse s’engagera pour cela lors de d’une conférence à Genève.

Cette dernière réunira du 29 avril au 10 mai prochain à Genève les Etats membres des trois conventions internationales visant à réduire les risques liés aux produits chimiques et aux déchets dangereux.

En vertu de la Convention de Bâle, les plastiques jugés dangereux sont déjà soumis à l’obligation d’annonce. La délégation suisse s’engagera pour que ce soit également le cas des plastiques souillés et non triés au préalable, indique mercredi le Conseil fédéral. Toute personne qui souhaite exporter de tels déchets devra informer le pays de destination et obtenir son accord.

La Suisse souhaite en outre qu’un mécanisme de contrôle semblable à celui qui existe pour la convention de Bâle, qui règle les déchets dangereux, soit instauré pour les conventions de Stockholm et Rotterdam. Ces dernières concernent respectivement les polluants organiques persistants et les produits chimiques et pesticides dangereux.

 

 

Nouvelles substances à éliminer

De plus, deux nouvelles substances devraient être inscrites sur la liste des substances à éliminer au niveau mondial: le dicofol, utilisé contre les acariens, et l’acide perfluorooctane, employé notamment dans la fabrication de revêtements.

La convention de Rotterdam s’appliquera à deux nouveaux pesticides, le phorate et l’acétochlore, ainsi qu’à hexabromocyclododécane, un agent ignifuge. Concrètement, cela signifie que leur exportation ne pourra se faire qu’avec l’accord préalable du pays récepteur.

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