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De la perte abyssale au bénéfice

En ce premier trimestre 2016, la BNS, avec un bénéfice de 5,7 milliards de francs, cartonne. On est loin de la perte de 30 milliards d’il y a un an.

29 avr. 2016, 01:30
ZU DEN GESCHAEFTSZAHLEN DER SCHWEIZERISCHEN NATIONALBANK IM ERSTEN QUARTAL 2016 STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES THEMENBILD ZUR VERFUEGUNG - The Swiss National Bank, SNB, photographed Thursday, 15 January 2015, in Bern, Switzerland. (KEYSTONE/Peter Klaunzer) SCHWEIZ NATIONALBANK 1. QUARTAL 2016

Pierre-André Sieber

Comment la Banque nationale suisse (BNS) peut-elle réaliser un bénéfice de 5,7 milliards de francs à la fin de ce premier trimestre 2016, alors qu’à la même période, l’an passé, elle enregistrait une perte de 30 milliards? Certes, une plus-value réalisée grâce au marché de l’or de 4,1 milliards, ainsi qu’un bénéfice provenant des positions sur les monnaies étrangères de 1,2 milliard expliquent ce redressement qui, pour le profane, apparaît tout de même spectaculaire. Explications.

L’après-15 janvier 2015

Annoncée après avoir abandonné le taux plancher euro-franc le 15 janvier 2015, la perte «historique» du premier trimestre de l’année passée avait suscité des commentaires. La BNS expliquait alors cette déconvenue par les positions sur les monnaies étrangères, qui avaient alors causé une perte de 29,3 milliards (1,73 milliard de bénéfice au premier trimestre 2014).

L’abandon du taux plancher avait provoqué une appréciation du franc et des pertes de change...

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