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Dans les coulisses des escales

07 déc. 2016, 00:30
Travaux au sol entre deux vols d'avion easyJet.
Photo Lib Vincent Murith, Genève, 04.11.16

«L’avion est passé au-dessus de la balise à Saint-Prex, il va bientôt atterrir.» Un voyant vert vient de s’afficher sur l’ordinateur de Boutros Maximos, dans un coin de la salle d’embarquement. L’appareil n’est plus qu’à 38 kilomètres de l’aéroport de Cointrin. Traduction pour le chef d’escale à Genève, Belgrade et Pristina chez Easyjet: il ne lui reste qu’une poignée de minutes avant que ses troupes au sol n’entrent en action.

C’est qu’il faut une organisation quasi-militaire pour préparer rapidement l’avion pour le vol suivant à destination de Saint-Jacques de Compostelle. Chaque minute compte dès que l’avion atterrit. Un avion au sol, ou plutôt qui ne vole pas, coûte cher. C’est pourquoi Easyjet limite au maximum le temps de l’escale.

L’avion n’est pas encore en vue que les passagers sont déjà appelés pour procéder au préembarquement dans un espace confiné. Histoire de gagner du temps. «Les infrastructures ne sont pas adaptées»...

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