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Daniel Brélaz essuie un camouflet à Lausanne

La gauche reste largement majoritaire à Lausanne à l'issue du premier tour des élections communales. Elle place six élus à l'exécutif alors qu'elle se maintient au législatif. Le syndic Daniel Brélaz essuie un camouflet en arrivant en queue de liste, tandis que l'UDC progresse au Conseil communal.

14 mars 2011, 11:27

Après le dépouillement d'hier soir de 19 bureaux sur 20, les résultats débouchent sur le statu quo à la Municipalité de Lausanne. La très large majorité rose-rouge-verte est reconduite à six contre un, mais dans un ordre qui a créé la surprise.

Seul candidat réélu au premier tour en 2006, le syndic vert Daniel Brélaz réussit cette fois le moins bon score du ticket, frisant la majorité absolue de 10 025 voix. Le socialiste Oscar Tosato (10 928) arrive en tête, suivi par le popiste Marc Vuilleumier (10 871) et le Vert Jean-Yves Pidoux (10 559). Ils sont suivis par les deux nouveaux socialistes Florence Germond (10 438) et Grégoire Junod (10 291), Daniel Brélaz fermant la marche (10 100). Seul rescapé de droite, le PLR Olivier Français (8434 voix) se retrouve nettement en dessous de la majorité absolue, précédant ses colistiers Marlène Bérard (6104 voix) et Mathieu Blanc (5708 voix).

Le syndic Daniel Brélaz a accusé le coup à l'annonce de son score mitigé, qualifiant lui-même de «spectaculaire» sa baisse par rapport à 2006. Il a parlé d'«un certain effet d'usure» qui aurait joué en sa défaveur. Il a surtout expliqué son revers par «les coups» reçus parce qu'il avait empoigné des «casseroles» dont personne ne voulait s'occuper, à l'instar de l'assainissement de la caisse de pension de Lausanne.

L'écologiste Jean-Yves Pidoux a souligné que Daniel Brélaz s'était «beaucoup engagé», ce qui expliquait le mauvais score. Pour le reste, les Verts sont «contents». Il y aura des «affrontements» avec la droite, mais cela ne bloquera pas le Conseil communal, a assuré Jean-Yves Pidoux.

A droite, les visages étaient plutôt fermés hormis à l'UDC. Sous la baguette de son secrétaire général Claude-Alain Voiblet, l'Union démocratique du centre estime avoir «pleinement réussi» sa stratégie. Le parti a presque doublé sa représentation au législatif, se retrouvant seule avec le PLR. /ats

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