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«D’abord les nôtres» agite le Tessin

Comptant sur les compétences étrangères, certains milieux tessinois redoutent l’application de l’initiative cantonale pour la préférence indigène. Milieux scientifiques circonspects.

09 nov. 2016, 00:57
Cars and pedestrians enter Switzerland at the border crossing in Ponte Tresa in the canton of Ticino, Switzerland, pictured on August 22, 2008. (KEYSTONE/Martin Ruetschi)

Autofahrer und Fussgaenger ueberqueren am 22. August 2008 den Grenzuebergang Ponte Tresa im Kanton Tessin. (KEYSTONE/Martin Ruetschi) SCHWEIZ PONTE TRESA GRENZE ITALIEN

La mise en œuvre de l’initiative populaire «D’abord les nôtres», votée le 25 septembre au Tessin, avance à petits pas. Le Grand Conseil tessinois a décidé, hier, de constituer une commission parlementaire chargée d’y voir plus clair. En attendant d’être traduite dans la réalité, cette initiative agite certains secteurs, qui en craignent les effets pervers. D’autant que l’UDC tessinoise, forte des 58% de voix remportées, entend promouvoir une préférence indigène «hard».

Paolo Bernasconi fait partie des 39,7% de votants ayant rejeté l’initiative qui veut donner la préférence à l’embauche aux résidants. Redoutant ses conséquences potentielles sur le tissu économique cantonal, l’avocat de Lugano affirme que depuis des mois, il rencontre des entrepreneurs tessinois, appartenant aux secteurs les plus variés, qui se disent frustrés par rapport à «l’attitude de plus en plus dirigiste des populistes tessinois».

«Ni les entrepreneurs ni les investisseurs ne peuvent supporter qu’un fonctionnaire de Bellinzone puisse leur...

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