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Cycliste suisse tué au Tadjikistan: le Ministère public de la Confédération ouvre une enquête

La justice suisse va enquêter sur l'attaque qui a fait quatre morts, dont un Suisse, de dimanche dernier au Tadjikistan. Des hommes au volant d'une voiture ont volontairement percuté un groupe de cyclistes étrangers, avant de les frapper à coups de couteau.

02 août 2018, 12:16
Quatre personnes, dont un Suisse, ont été tués dans cette attaque. Une Suissesse a également été blessée.

Le Ministère public de la Confédération (MPC) a ouvert une procédure pénale après l'attaque contre des touristes occidentaux dimanche au Tadjikistan. Un Suisse avait été tué et une Suissesse blessée dans cette opération.

Cette enquête contre inconnu porte sur les soupçons de meurtre, de dommages corporels graves, participation ou soutien à une organisation terroriste, ainsi que violation de l'interdiction des groupes Al-Qaïda et Etat islamique (EI) et de leurs organisations apparentées, a indiqué jeudi le MPC à l'agence Keystone-ATS.

Le Ministère public confirmait une information des journaux alémaniques du groupe Tamedia. Il s'agit d'une procédure habituelle lors d'attaques présumées durant lesquelles des citoyens suisses sont touchés, a-t-il précisé.

 

 

Suissesse rapatriée

Sept cyclotouristes étrangers, venus affronter les cols de la célèbre route du Pamir, ont été fauchés dimanche par une voiture et attaqués par des hommes armés dans la région de Danghara, à 150 kilomètres au sud de la capitale Douchanbé.

Deux Américains, un Suisse et un Néerlandais sont morts. Une Suissesse et une Néerlandaise ont été blessées. Le septième cycliste, de nationalité française, est indemne. La Suissesse a pu rentrer au pays mercredi.

A lire aussi : Tadjikistan: un Suisse tué dimanche par une voiture bélier, une Suissesse blessée dans l'attaque

Revendication rejetée

L'attaque a été revendiquée par l'EI. Le groupe djihadiste a fait circuler mardi une vidéo des exécutants affirmant avoir "l'autorisation d'Allah" pour tuer les "incroyants".

Le ministère de l'Intérieur a toutefois rejeté cette revendication. Il a désigné comme responsable le Parti de la renaissance islamique du Tadjikistan, interdit dans le pays depuis 2015. Le groupe "aurait agi sur l'ordre" de Nossirkhoudjy Oubaïdov, "membre actif" de ce parti.

Il était mené par un autre "membre actif", Housseïn Abdoussamadov, 33 ans, qui a été arrêté et est passé aux aveux, a ajouté le ministère. Le Parti de la renaissance islamique a pourtant rejeté son implication.

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