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Cyberattaque: peintures «maritimes» volées par des pirates en Suisse

Une entreprise chimique suisse a été la cible d’espions chinois à la recherche de secrets militaires, utiles notamment dans le domaine naval.

28 juil. 2021, 00:01
/ Màj. le 28 juil. 2021 à 06:57
In this Thursday, Dec. 26, 2013 photo, Chinese People's Liberation Army navy personnel salute in front of a new Type 052C guided missile destroyer Zhengzhou during its commission ceremony in Zhoushan, in eastern China's Zhejiang province. (AP Photo) CHINA OUT

Un acte d’inculpation publié lundi par la justice américaine révèle qu’une société helvétique figure parmi les cibles d’une vaste campagne de cyberespionnage industriel orchestrée par Pékin. Etalée entre 2011 et 2018, celle-ci aurait visé des universités, entreprises et services gouvernementaux dans 12 pays. La firme suisse, non révélée, aurait pour sa part été touchée en 2017.

L’inculpation vise quatre pirates informatiques chinois du groupe baptisé «APT 40», que le Département américain de la justice affirme être lié aux services de renseignement de l’Empire du Milieu. Selon la déclaration de Washington, à laquelle se sont joints plusieurs de ses alliés tels le Royaume-Uni ou le Canada, APT 40 mènerait de grandes campagnes de vol de propriété intellectuelle commanditées par le Ministère de la sécurité de l’Etat chinois.

Un créneau a suscité l’appétit d’APT 40: la recherche à potentiel usage militaire dans le domaine maritime. Un constat qui corrobore une analyse...

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