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Crise à l'UDC Vaud: Jean-Luc Laurent retire sa candidature au National

Le PBD Jean-Luc Laurent n'est plus candidat au National pour les élections fédérales de cet automne. Il est visé par une plainte pénale déposée par les membres de son ex-parti.

30 juil. 2015, 19:27
VD Laurent Jean Luc

La crise à l'UDC Vaud fait une première victime. Jean-Luc Laurent, membre du PBD Vaud au coeur de l'affaire, retire sa candidature à l'élection d'octobre au Conseil national. Sa section prend acte.

Jean-Luc Laurent a pourtant reçu mardi un soutien unanime du comité du PBD. Mais le politicien a finalement estimé qu'il était préférable pour son parti que son nom ne soit plus associé à la liste de candidats pour le National, écrit la section vaudoise jeudi.

L'ancien membre de l'UDC cantonale est visé par une plainte pénale déposée par des membres de son ex-formation. Ces derniers l'accusent de tentative de contrainte.

M.Laurent avait tenté d'échanger un enregistrement secret d'une séance de l'UDC contre le rapport de médiation qui avait blanchi Claude-Alain Voiblet, figure de proue de l'UDC. Pour Jean-Luc Laurent, ce rapport, qu'il n'a pas pu consulter, est une "mascarade".

Fabienne Despot, président de la section cantonale elle-même dans la tourmente pour avoir réalisé l'enregistrement, ainsi que son coreligionnaire Michaël Buffat, ont estimé qu'il s'agissait d'un chantage et ont porté plainte.

"Une bêtise"

Jean-Luc Laurent a reconnu que "c'était une bêtise" d'avoir proposé cet "échange". "J’ai pensé que cela pouvait faire avancer le 'schmilblick'" a-t-il dit. Il a été entendu par le procureur et s'est dit prêt à démissionner de ses mandats politiques si la justice l'inculpait ou le condamnait, ce qui n'est pas le cas.

Fabienne Despot est l'une des têtes de liste de l'UDC pour l'élection au Conseil des Etats et au Conseil national cet automne. Le congrès du 13 août décidera du maintien ou non de sa candidature, ainsi qu'à sa fonction de présidente.

Cette dernière a reconnu avoir commis une "erreur" et fait preuve de "naïveté" en enregistrant, en 2014, une séance informelle avec trois membres de l'UDC. Elle voulait garder une trace de ses propos pour qu'ils ne puissent pas être déformés, la réunion étant liée à un conflit de personnes autour de Claude-Alain Voiblet, ancien président de la section vaudoise.

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