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Coup de grâce pour le secret bancaire helvétique

Signature suisse acquise pour l'échange automatique d'information, comme promis en 2013.

07 mai 2014, 00:01
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Le secret bancaire est mort. C'est le sentiment général qui se dégage des annonces faites hier par l'OCDE: l'Organisation de coopération et de développement économiques s'est félicitée, hier, de l'acceptation, par la Suisse, de l'échange automatique d'information. En clair, les administrations des Etats signataires pourront reçevoir des informations des banques étrangères à propos de leurs contribuables, sans avoir à en faire la demande.

Les clients de banques des 34 pays, dont les Etats Unis, et avec, en plus, la Russie et la Chine, et une dizaine d'autres Etats, ne pourront plus profiter de la discrétion suisse pour échapper à leur administration fiscale. La généralisation et la réciprocité de ce principe ont permis à la Suisse de faire un pas de plus en matière de coopération fiscale.

Un avis de décès reconnu internationalement

"C'est clairement la fin du secret bancaire détourné pour des raisons fiscales", s'est félicité Pascal Saint-Amans, directeur du...

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