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Coronavirus: Daniel Koch estime qu’il aurait fallu imposer les masques plus tôt

Fraîchement retraité, Daniel Koch suit l’évolution de la pandémie avec attention. Dans une interview il revient sur l’obligation du port du masque dans les transports publics. Une mesure prise trop tard, selon lui.

13 juil. 2020, 22:12
Daniel Koch fait part de son scepticisme.

L’ex-Monsieur Covid-19 de la Confédération est un retraité qui ne chôme pas. Consultant dans le privé – il intervient auprès d’associations et autres organisations essentiellement sportives pour mettre en place des plans de protection – Daniel Koch continue de suivre avec une grande attention l’évolution de la crise sanitaire. Il a donné une grande interview au Blick, dans laquelle il égratigne quelque peu le Conseil fédéral.

Au sujet de l’obligation du port du masque dans les transports en commun, il avoue être dubitatif sur le moment choisi. «Le Conseil fédéral aurait dû rendre les masques obligatoires plus tôt lors du redémarrage des transports publics.» Néanmoins, il considère que c’est une décision judicieuse. «Le facteur décisif était que la population comprenne l’enjeu.»

L’ex-directeur de la division «Maladies transmissibles» à l’Office fédéral de la santé (OFSP) ne serait-il pas en train de se contredire par rapport aux propos tenus au début de la pandémie en Suisse? Il ne cessait alors de répéter que les masques n’étaient pas utiles pour la population en général. «La question du masque est surfaite depuis le début. Il est plus important de garder ses distances que de porter un masque. Et le port d’un masque a tendance à vous faire oublier le respect des distances. Rétrospectivement, je communiquerais exactement de la même manière.»

Fermeture des écoles pas impératives

Daniel Koch a une nouvelle fois affirmé que «la fermeture des écoles n’était pas nécessaire d’un point de vue épidémiologique». Il rappelle que «dès le début, il a été dit que les enfants ne sont pas les principaux vecteurs de l’épidémie.» Toutefois, cette décision a permis de faire prendre conscience à la population de l’importance de garder ses distances, renoncer aux voyages et aux fêtes de famille.

Quant à la hausse des cas d’infection ces dernières semaines, l’ex-Monsieur Covid-19 dit ne pas être inquiet pour le moment. «Mais, en automne et en hiver, le risque d’une deuxième vague augmentera. Nous devons profiter de l’été pour faire les préparatifs nécessaires et mettre les processus en route pour y faire face», avertit-il.

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