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Converti, mais pas persécuté

La Cour européenne des droits de l’homme déboute un Iranien converti au christianisme. Sa vie «n’est pas en danger» s’il retourne chez lui.

20 déc. 2017, 00:01
JAHRESRUECKBLICK 2009 - DEZEMBER - This photo, taken by an individual not employed by the Associated Press and obtained by the AP outside Iran shows Iranian protestors beating police officers, during anti-government protest in Tehran, Iran, Sunday, Dec. 27, 2009. (KEYSTONE/AP Photo)  EDITORS NOTE AS A RESULT OF AN OFFICIAL IRANIAN GOVERNMENT BAN ON FOREIGN MEDIA COVERING SOME EVENTS IN IRAN, THE AP WAS PREVENTED FROM INDEPENDENT ACCESS TO THIS EVENT JAHRESRUECKBLICK 2009 - IRAN REGIERUNG PROTEST

La Suisse n’a pas violé la Convention européenne des droits de l’homme en n’accordant pas l’asile à un Iranien de 35 ans ayant abandonné sa religion, l’islam, pour se convertir au christianisme. Dans un arrêt rendu hier, à Strasbourg, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a estimé que sa vie n’était pas en danger s’il retournait en Iran. Ce cas met en lumière la problématique des conversions – qui s’effectuent surtout auprès des Eglises évangéliques – dans le domaine de l’asile.

Le recourant était arrivé en Suisse en 2009. Dans une première demande d’asile, il avait expliqué avoir été arrêté lors d’une manifestation contre le régime iranien le 15 juin de la même année, avoir passé 22 jours de prison et avoir réussi à s’enfuir.

Estimant que le récit n’était pas crédible, les autorités suisses avaient rejeté la demande en février 2013. Neuf mois plus tard, l’homme déposait...

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