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Conseil fédéral: l’élection des deux nouveaux conseillers devrait se faire sans surprise

Parlementaires fédéraux et journalistes se sont retrouvés mardi soir à Berne pour la traditionnelle «nuit des longs couteaux». Sans gros rebondissement, deux femmes devraient succéder à Doris Leuthard et à Johann Schneider-Ammann ce mercredi à Berne.

05 déc. 2018, 07:14
Lors lde a traditionnelle "nuit des longs couteaux", aucune manoeuvre de déstabilisation n'y a été repérée.

Comme à chaque veille d’élection au Conseil fédéral, parlementaires fédéraux et journalistes se sont retrouvés mardi soir à l’hôtel Bellevue à Berne pour la traditionnelle «nuit des longs couteaux». Aucune manoeuvre de déstabilisation n’y a été repérée.

La messe semble avoir été dite. Et mercredi matin, l’Assemblée fédérale élira sans doute deux femmes simultanément pour la première fois de son histoire. Pour le seul candidat masculin, le conseiller aux Etats PLR Nidwaldien Hans Wicki, les jeux sont en quelque sorte déjà faits. Le soutien à sa rivale et collègue, la St-Galloise Karin Keller-Sutter, est trop fort.

 

 

Une impression qui s’est encore manifestée dans le foyer de l’hôtel qui jouxte le Palais fédéral alors que les politiciens mettaient la dernière touche à leurs stratégies. Entouré de décorations de Noël, le politologue Adrian Vatter parle même d’une «élection claire, sans surprise». La succession de Johann Schneider-Ammann est déjà pliée lui fait écho en substance le président du PBD Martin Landolt.

Mini suspense côté PDC

Une once de suspense réside encore du côté du PDC et du remplacement de Doris Leuthard. Même si Heidi Z’graggen, ministre de la justice du canton d’Uri, peu connue à Berne, a étonnamment bien rattrapé ce retard, Viola Amherd, conseillère nationale haut-valaisanne, est toujours considérée comme la favorite.

 

 

La campagne, au cours de laquelle cette dernière a été accusée de cupidité et de faute professionnelle, ne semble pas avoir laissé de traces. Lors de ses apparitions publiques, Viola Amherd n’a rien cédé. Elle peut en outre compter sur l’avantage d’être connue des parlementaires qui siègent à Berne et qui de fait décideront mercredi qui envoyer au gouvernement.

Nuit contemplative

Une grande majorité des journalistes et parlementaires présents à l’hôtel Bellevue ont confirmé cette impression. Néanmoins, de nombreux experts pensent que l’Uranaise obtiendra un succès d’estime – à savoir qu’il faudra deux ou trois tours avant une issue claire. La consultante de Viola Amherd, Brigitte Hauser-Süess, ne veut elle rien savoir d’une décision préliminaire: «la course ne sera pas terminée tant que l’Assemblée n’aura pas voté.»

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