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Commerce de guerre épinglé

Pour le Groupe pour une Suisse sans armée, il n’est pas admissible que la Suisse participe à l’armement.

22 juin 2018, 00:01
Personen mit Unterschriftenboegen in Form von kleinen Panzern und Fahnen auf dem Bundesplatz waehrend der Einreichung der Unterschriftenboegen der "Kriegsgeschaefte-Initiative" der GSOA bei der Bundeskanzlei, am Donnerstag, 21. Juni 2018, in Bern. (KEYSTONE/Anthony Anex) SCHWEIZ EINREICHUNG KRIEGSGESCHAEFTE-INITIATIVE

Le peuple votera sans doute sur le financement des producteurs de matériel de guerre. Le Groupe pour une Suisse sans armée (GSSA) a déposé, hier, à Berne, son initiative populaire pour que la place financière suisse ne soit plus complice du commerce des armes.

Le texte, muni de 104 902 signatures, a été remis à la Chancellerie fédérale à Berne. Le texte «Pour une interdiction du financement des producteurs de matériel de guerre» exige que la Banque nationale suisse (BNS), les caisses de pension et les fondations renoncent à investir dans l’industrie d’armement. Et ce qu’elle soit basée en Suisse ou à l’étranger.

La BNS à elle seule disposait, à la fin de l’année dernière, d’une participation de près de deux milliards de francs dans des producteurs américains d’armes nucléaires, affirme le GSSA.

Selon l’initiative populaire, l’octroi d’un crédit, d’un prêt, d’une donation à une entreprise dont plus de 5%...

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