«Strike for Future» souhaite élargir à d’autres couches de population le mouvement de protestation en faveur du climat lancé par les jeunes, et aux syndicats. Une grève nationale est prévue en Suisse le printemps prochain, à l’image de celle des femmes en 2019.
Il faut que l’ensemble de la population se mobilise pour espérer atteindre l’objectif d’une neutralité carbone d’ici 2030, souligne «Strike for Future» (grève pour l’avenir), qui organisait mardi une conférence de presse à Berne. Les élections législatives du 20 octobre prochain en Suisse joueront un rôle décisif.
Collaboration avec les syndicats
Mais la lutte continuera après cette échéance électorale, avertit «Strike for Future», né des «Fridays for Future» (Vendredis pour l’avenir) lancés par la jeune Suédoise Greta Thunberg. Prenant exemple sur la grève des femmes du 14 juin dernier, le mouvement estime nécessaire «une organisation autonome et décentralisée» pour la grève du 15 mai prochain.
«Strike for Future» souhaite aussi collaborer plus intensément avec les syndicats, afin d’atteindre une mobilisation importante lors de cette échéance. La crise climatique est étroitement liée aux enjeux sociaux, estime le mouvement. Or la coopération avec les syndicats n’a jusqu’ici été que régionale.