Malgré un recours accru aux biocarburants et à l’électromobilité, les émissions de CO2 liées aux carburants (essence et diesel) sont restées inchangées en 2019 par rapport à l’année précédente. Cette stagnation est due à l’augmentation du trafic.
En raison de l’augmentation du nombre de kilomètres parcourus et de voitures de tourisme à fort taux d’émission, les rejets de CO2 liés aux carburants se situent toujours 2,9% au-dessus de leur niveau de 1990, indique mardi l’Office fédéral de l’environnement (OFEV).
Ils n’ont pas augmenté encore davantage grâce à l’électromobilité et aux biocarburants. En 2019, ces derniers ont représenté 3,5% des carburants utilisés, soit une légère hausse par rapport à 2018.
Efficacité des bâtiments à la hausse
Les émissions liées aux combustibles (mazout et gaz), après correction climatique, ont eux baissé de 2,5% par rapport à 2018. Cette diminution est à mettre au crédit de l’efficacité des bâtiments, ainsi qu’au recours accru aux énergies renouvelables pour le chauffage, relève l’OFEV.
Les importateurs de carburants doivent compenser une partie des émissions de CO2 par des mesures de réduction réalisées en Suisse. Pour 2020, cette part est fixée à 10%. L’adjonction de biocarburants peut être prise en compte comme mesure de compensation.